Arrivée de Mérignac, où elle a joué à la fois en première division mais aussi en Nationale 1, face à nos Neskak en ouverture de l’exercice 2020-2021, Manon Tisseyre vient renforcer la base arrière de Côte Basque Handball à compter de la prochaine saison.
Son parcours handballistique
Après avoir commencé le hand à 12 ans, Manon a « de suite été jetée dans le bain des sélections départementales puis régionales », pour finalement rentrer en 3e au pôle espoir de Nîmes, où elle a été formée durant quatre ans. « En parallèle j’étais au club de Frontignan. J’ai ensuite signé à l’HBF3M (avant HBFJM, une entente montpelliéraine) afin d’être plus proche pour les entraînements car je préparais le concours PACES sur Montpellier. Durant ma première année à l’école de kiné, nous sommes montées en N1 avec cette même équipe de copines. Je suis ensuite retournée dans mon club formateur (FTHB), monté également en N1 cette année-là. Après une bonne saison, j’ai signé en D2 au CAB durant un an, avant d’intégrer l’effectif professionnel du Mérignac Handball l’année dernière. »
INTERVIEW en 4 questions
Que retiens-tu de ton aventure à Mérignac ? Sur quels points as-tu pu progresser ?
Manon Tisseyre : Je n’en retiens que du positif ! C’était vraiment une saison très enrichissante. J’ai pu découvrir le monde de la LBE, avec ses avantages et inconvénients, mais je me suis surtout vue progresser sur tous les points : la vitesse de jeu, les contacts, tout est plus rapide, plus puissant. Il faut s’adapter, prendre le rythme. J’ai dû beaucoup travailler, rester très concentrée aux entraînements pour que ça finisse par payer et pouvoir apprécier ma progression. J’ai aussi eu la chance d’être entourée de filles super expérimentées qui m’encourageaient et me tiraient vers le haut. Le seul bémol serait le manque de match. J’ai vraiment hâte de reprendre la compétition !
Comment as-tu fait pour gérer ton double projet études-sport ?
Manon Tisseyre : J’ai construit ma vie autour de ce double projet études-sport. Je continue encore aujourd’hui en commençant mon activité professionnelle en tant que kiné et joueuse. C’est un projet ambitieux, avec des concessions, des sacrifices, mais dans lequel on peut vivre des moments uniques. Tout est une question d’organisation et de volonté.

Tu nous as mis 10 buts l’an dernier lors du premier match de la saison… Te prépares-tu à rééditer pareille performance contre tes anciennes équipières si on les croise dans la poule ?
Manon Tisseyre : Je ferai mon maximum sur tous les matchs, que ce soit contre mes anciennes coéquipieres ou les autres clubs. Mais oui, si j’ai la possibilité de mettre 10 buts, peu importe l’équipe, je n’hésiterai pas.
Qu’est-ce qui t’as plu dans le projet Côte Basque Handball ?
Manon Tisseyre : Ce qui m’a plu, dans un premier temps, c’est le projet ambitieux de CBHB. Je suis une compétitrice et l’objectif de monter en D2 me stimule. Ensuite, c’est un projet favorisant le développement du sport féminin. C’est un sujet auquel je suis attachée. Enfin, j’ai eu un coup de cœur pour la région, sa culture et ses habitants. J’ai rapidement eu un très bon contact avec les dirigeants du club et Mika. Ils ont été présents et m’ont accompagnée dès les premiers jours jusqu’à mon déménagement. J’ai vraiment hâte de reprendre la compétition et de faire la connaissance de tous nos supporters !
Fiche d’identité
Manon Tisseyre
Date de naissance : 29 janvier 1998
Taille : 1m75
Poste : demi-centre
Emploi : fraîchement diplômée en tant que masseur-kinésithérapeute 👩🎓
Anciens clubs : Frontignan-Thau (2013-2016, N2), Montpellier Méditerranée Métropole (2016-2018, N2), Frontignan-Thau (2018-2019, N1), Bègles (2019-2020, D2), Mérignac (2020-2021, N1/D1)
Qualités : la combativité : je ne lâcherai jamais rien sur un terrain ni dans la vie. Je suis volontaire, une vraie battante. J’ai aussi un esprit très collectif : une équipe soudée c’est très important pour moi.
Je trouve que toutes ces qualités se retrouvent en défense, et j’adore ça !
Défauts : les roucoulettes et chabalas, je les laisse aux copines (rires). Je suis aussi très exigeante avec moi-même, mais surtout je n’aime pas perdre !

Crédits photos : Rémy Giraudon